DES RECHERCHES RÉCENTES RÉVÈLENT QUE VAPOTER DANS DES ESPACES CLOS A PEU D'IMPACT
En effet, les nuages de vapeur des cigarettes électroniques se dissipent en quelques secondes, ce qui permet à la qualité de l'air de revenir rapidement à la normale, tandis que les nuages de fumée des cigarettes de tabac peuvent prendre jusqu'à 45 minutes pour disparaître.
Les cigarettes électroniques peuvent créer d'énormes nuages de vapeur, ce qui inquiètent pour leur santé les non vapoteurs. Cependant, des recherches récentes montrent que la vape a peu d'impact sur les vapoteurs passifs.
Les chercheurs ont découvert que les particules s'évaporent presque instantanément, même dans les espaces clos.
Même sans aucune ventilation, les expériences des chercheurs ont révélé que les particules dans l'air générées avec la cigarette électronique revenaient rapidement à ses niveaux antérieurs.
Cette recherche, qui visait à comparer la qualité de l'air après avoir utilisé des cigarettes électroniques et des cigarettes classiques, y compris à l'intérieur, a révélé que la qualité de l'air après avoir fumé une cigarette traditionnelle met de 30 à 45 minutes pour revenir à la normale. De plus, par rapport à la concentration des particules existantes dans l'atmosphère, les chercheurs ont montré que contrairement à la cigarette électronique, fumer augmente la concentration des particules dans l'air à chaque bouffée.
Les chercheurs ont noté que les nouvelles informations fournies par cette étude sont cohérentes avec d'autres études et preuves qu'il est peu probable que le vapotage dans les espaces clos nuise à la qualité de l'air.
L'étude s'inscrit dans le cadre d'une collaboration de recherche entre l'Université technologique de Kaunas en Lituanie et les Laboratoires fédéraux suisses de science des matériaux et de technologie, l'ETH Zurich et Fontem Ventures.
Les participants, qui étaient déjà des vapoteurs réguliers pendant l'étude, ont été chargés d'utiliser leurs appareils dans différentes conditions de ventilation.
Les chercheurs ont mesuré comment la concentration de particules dans l'environnement des participants a changé. Ils ont découvert que les particules de liquide électronique s'évaporent en quelques secondes, permettant à l'air de revenir rapidement à des niveaux normaux.
Le Dr Grant O'Connell a noté : "Aucune accumulation de particules n'a été enregistrée dans l'espace près des vapoteurs. Cela nous montre la différence fondamentale entre les particules exhalées dans la vapeur provenant des cigarettes électroniques et celles exhalées dans la fumée dérivée de la cigarette traditionnelle, à savoir que ces dernières restent dans l'air pendant de plus longues périodes."
Immédiatement après l'expiration des participants, les chercheurs ont constaté que les concentrations de particules pour les cigarettes électroniques étaient à peu près le même volume que celles observées avec les cigarettes traditionnelles. Cependant, en plus de l'énorme différence de temps qu'il faut pour que les particules disparaissent, il est important de noter la différence dans leur composition chimique et leurs propriétés physiques.
La vapeur des cigarettes électroniques est composée des mêmes particules que les composants de l'e-liquide, qui sont propres à la consommation humaine : propylène glycol, glycérine végétale, arômes et éventuellement nicotine. Alors que les particules de fumée de cigarette sont considérées comme cancérigènes : cyanure, formaldéhyde, méthanol, acétylène, ammoniac, monoxyde de carbone, oxyde d'azote, chlorure de vinyle, oxyde d'éthylène, arsenic, chrome et cadmium, pour ne nommer que ceux-là.
Ces découvertes surviennent quelques semaines à peine après l'interdiction de vapoter dans les espaces clos, notamment dans les restaurants, les bars, les boutiques et les bureaux commerciaux, y compris les magasins de cigarettes électroniques.